La construction bois, un adieu au béton ?
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Pays du béton, l’hexagone prépare sa transition vers le bois. A partir de 2030, les nouvelles habitations seront majoritairement conçues en bois. Au lieu d’émettre du carbone, le bois à l’avantage d’en stocker, ainsi, il contribue à la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette transition est la conséquence de la nouvelle réglementation environnementale 2020.
Selon les calculs de l’agence de la transition écologique, une maison individuelle (tous matériaux compris) émet aujourd’hui 425 kg de CO2 par mètre carré. Un chiffre qui s’établit à 144 kg en privilégiant le bois, ou d’autres matériaux peu émissifs en CO2 comme la paille ou la terre.
Cela s’explique par le fait que la production du ciment exige de grandes quantités d’énergie, et que le béton nécessite l’extraction du sable. Le bois quant à lui, neutralise le carbone a priori durant 50 ans, selon un ingénieur au service du bâtiment et de l’urbanisme de l’Agence de la transition énergétique.
Le bois est déjà utilisé dans la construction des maisons en Amérique du Nord, en Chine, en Russie et en Scandinavie.
Des maisons 100% en bois ?
Non ! Les autres matériaux ne vont pas disparaître pour autant. Les fondations resteront par exemple en béton pour répondre à des problématiques de stabilité et de solidité.
Toutefois, détachons-nous de l’histoire des 3 petits cochons avec leurs maisons en paille, en bois et en brique… Car, le bois est bel et bien solide. Le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), qui effectue des tests de flexion, d’arrachement, de traction, de dureté, montre qu’il a des performances similaires à celle du béton, et offre une réponse semblable au feu dans le cadre des réglementations incendies.
Une étude de votre projet immobilier, vous permettra de faire les bons choix stratégiques en adéquation avec vos valeurs, les contraintes terrain et les normes environnementales actuelles.
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